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Chiot et enfant.

 

   Parmi les événements familiaux, la naissance d’un enfant est sûrement celui qui suscite le plus de questions quant au comportement du chien. C’est indiscutablement une occasion de réfléchir à nos relations avec notre compagnon, parfois de se préoccuper de la sécurité de chacun, toujours de se demander comment le chien va appréhender la nouvelle situation : y a-t-il un risque? Va-t-il en souffrir? Y a-t-il des choses à faire, ou à ne pas faire? C’est dans cette double optique de prévention des accidents (pour les enfants, les parents, l’entourage et… pour le chien) et de maintien du bien-être de chacun que nous allons envisager quelques réponses à ces questions.

 

  1. Quelles sont les étapes du développement social chez le chien ?

  Il est intéressant de les aborder brièvement, car votre chien les a sans doute connues, au moins en partie, et on peut penser qu’il basera ses repères sur ces connaissances spécifiques. Après une période de 3 semaines où il est entièrement materné, le développement de ses organes des sens lui permet d’acquérir les aptitudes nécessaires à la vie en société, au moins avec ses frères et sœurs et avec sa mère. On nomme cette période des apprentissages sociaux la «socialisation», elle est indispensable pour savoir communiquer (émettre et lire des messages), et contrôler ses mouvements (inhibition de la morsure, maîtrise des gestes, postures d’apaisement, de soumission, de domination) : serrer plus ou moins les dents, exécuter des mouvements en réponse à d’autres, bref nuancer ses messages autorise une communication complexe, indispensable à une relation harmonieuse ; on ne peut pas jouer en blessant l’autre, ni résoudre tous les conflits quotidiens par des combats sanglants. C’est grâce à ces acquis que le chien peut vivre en société… canine. Il apprend également pendant cette période à connaître les espèces «amies» qui l’entourent, et plus les individus rencontrés alors auront de caractéristiques variées, plus son savoir sera étendu. 

 

  S’il continue son développement dans un groupe de chiens, il sera sous le contrôle de sa mère jusqu’à la puberté pour un mâle, jusqu’à ses deuxièmes chaleurs pour une femelle. Le jeune «adolescent» sera alors écarté du groupe des adultes, passera une période en périphérie du groupe. S’il sait communiquer (en langage canin), il pourra éventuellement y être réintégré, sera accepté par ses pairs, et pourra trouver sa place. En effet, les groupes canins sont très structurés, et les nombreux rituels de communication qui régissent les contacts et les priorités doivent être connus pour être admis. Ce sont ces rituels communs qui assurent la cohésion et la stabilité du groupe, c’est grâce à eux que chacun se sent bien à sa place. Il est important de savoir que ces groupes sont très hiérarchisés, chacun ayant selon son rang des missions et des prérogatives ; par exemple, la reproduction n’est autorisée qu’aux membres les plus haut placés, ou tout au moins sous le contrôle de ceux-ci. Le groupe entier étant solidaire par rapport à ses membres, on trouve des caractéristiques sociales aussi spectaculaires que le maternage de portée par des femelles n’ayant pas mis bas (elles sont de véritables nourrices à l’ancienne, ou des nounous selon nos habitudes actuelles, cela persiste au travers des montées de lait de nos chiennes), et tous les adultes sont des éducateurs autorisés pour les jeunes.

  

  Pourquoi une si longue description ? Parce que c’est sans doute par rapport à cette organisation que votre chien estime celle du groupe où il vit : votre famille! Notre structure sociale est bien plus complexe, et l’enfant mettra bien plus longtemps à parcourir un chemin assez équivalent dans ses grandes lignes (nourrisson, jeune très dépendant, enfant, adolescent, jeune adulte)… Votre chien connaît aussi des éléments de la communication humaine, car il vous observe et essaie de vous comprendre, mais il les interprète au travers de ses propres filtres (il ne perçoit, traduit et apprend que par rapport à ce qu’il connaît), et nous ne sommes malheureusement pas capable de déterminer avec précision ce qu’il «comprend». Retenons au moins que la structure hiérarchique et les rituels sont des bases incontournables de son mode de vie, et que les espèces cohabitant avec le jeune en développement sont identifiées comme des partenaires, et non des proies ou des prédateurs.

 

  1. Quelles sont les étapes du développement de l’enfant perçues par le chien ?

  Avant de les envisager chronologiquement, il est utile de préciser que, pour des raisons d’analogie structurale de nos émissions hormonales et phéromonales (substances émises involontairement et indiquant l’état émotionnel et physiologique des individus), le chien est capable de percevoir des différences de sexe mais aussi des états émotionnels variés chez ses propriétaires.

  

  Pendant la grossesse, et dès son début, l’état de la mère est connu du chien (c’est un détecteur plus performant que tous ceux disponibles dans les pharmacies!). Cette information peut expliquer des modifications comportementales parfois très précoces : attention nettement plus marquée, surveillance des visiteurs, demandes de contacts… Ces changements d’attitude du chien ne sont pas anodins, et peuvent déjà indiquer comment le chien se perçoit dans le groupe.

  

  L’arrivée du bébé ne sera donc pas surprenante pour lui, il sera néanmoins important de repérer ses réactions pour déterminer si le nouvel arrivant présente des caractéristiques connues du chien, c’est-à-dire savoir si le chien «sait» ce qu’est un nourrisson, ou si les agissements du bébé déclenchent des réactions de peur ou de curiosité exagérées. Il en va de même lors des étapes du développement du bébé : premiers pas (avec le redressement du corps), utilisation de la main pour attraper, premiers mots et phrases, activités de jeu ou de sorties réalisées sans adultes… Plus tard, et cela s’éloigne un peu de notre sujet : présence de camarades, ordres reçus de l’enfant, puberté de celui-ci…

  

  Votre chien percevra ainsi des caractéristiques de l’enfant qui ne sont pas forcément celles que vous pensez. Il n’est jamais un intrus, mais toujours un membre du groupe. En tant que tel, le chien lui attribuera une position, et c’est par rapport à ce rang dans le groupe qu’il lui accordera des droits ; l’appartenance au groupe entraînera également des élans de solidarité par rapport aux étrangers. 

 

  1. Structure hiérarchique du groupe social.  

  Qu’on le veuille ou non, le chien ne peut vivre que dans un groupe hiérarchisé. C’est donc ainsi qu’il perçoit votre famille, dans laquelle il a bien sûr sa place. Quels sont ses points de repère? Ils sont regroupés en quatre classes : gestion de l’espace, priorité pour l’alimentation, initiative des contacts, accès à la sexualité. C’est à partir de la façon dont s’organisent ces différents éléments de son existence que le chien connaît le rang relatif de chacun. Plus les règles de vie sont cohérentes, indiquant une place stable, plus le chien est à l’aise dans son groupe, aucune interaction ne lui pose de problème de priorité, les situations de concurrence sont réglées par avance et ne déclenchent pas de conflits.

  

  Gestion de l’espace: seuls les individus du groupe les plus haut placés ont accès à toute la zone de vie, et peuvent interdire l’accès ou chasser un membre du groupe d’un endroit donné. Ils ont aussi la mission de contrôler l’accès aux étrangers, l’identification de ceux-ci et de leurs intentions étant une tâche indispensable, nécessitant par exemple d’occuper des places stratégiques contrôlant les issues et la circulation dans la maison, jour et nuit.

  

  Priorité pour l’alimentation : l’accès est également réglé par le rang social, les plus élevés dans la hiérarchie mangent avant les autres, puis les suivants s’approchent de la nourriture, hors de la vue des premiers.

  

  Initiative des contacts : ce sont encore les plus haut placés qui décident quand et comment ces contacts ont lieu, ainsi que quand ils se terminent. Dans nos groupes, les contacts sociaux sont les prises de contact physique (simple rapprochement, caresses, câlins), les activités de jeux, les sorties…

  

  Accès à la sexualité : il s’agit des démonstrations à connotations sexuelles (telles que lever la patte pour uriner…), et du droit à la reproduction. En concevant votre enfant, vous vous placez de fait dans une position élevée, et on comprend mieux, du fait de la nécessité de cohérence de la communication, qu’il sera nécessaire d’accompagner cette «démonstration de force» d’une mise à niveau éventuelle du reste de vos comportements.

  

  Dans un groupe social stable, chacun a sa place, la connaît et respecte celle des autres. De nombreux rituels de postures, de contacts réciproques, de positionnement dans l’espace, de jeux, sont présents pour concrétiser quotidiennement la structure. Le caractère prévisible des échanges assure à tous un confort de vie indispensable. Notre organisation culturelle humaine a beau être infiniment plus complexe, elle obéit à des lois assez similaires, nous avons nous aussi besoin de pouvoir prévoir le comportement de nos semblables pour ne pas vivre dans l’anxiété.

 

  1. Comment assurer la cohérence de nos comportements ?

  Nous l’avons dit, c’est le gage du bien-être social du chien. En pratique, et en application des éléments indiqués, un certain nombre de situations seront à renforcer ou à clarifier. Les modifications sont basées sur la communication canine, elles seront perçues immédiatement par le chien, et remplaceront avantageusement toutes les «explications» verbales peu accessibles à votre compagnon.

  

  Vous avez donc quelques mois pour mettre le cadre de vie en conformité avec la position de supériorité que vous avez involontairement «revendiquée». Nous allons envisager quelques mesures parmi les plus fréquentes à instaurer, bien entendu, chacun aura à établir une prévision des aménagements nécessaires en fonction du contexte de vie actuel.

  

  La maison ne devrait pas être accessible en totalité au chien, si cela était le cas, une limitation de l’accès à certaines pièces pourra être instaurée (par exemple la chambre d’enfant). Il ne s’agit pas de fermer des portes, mais bien d’interdire au chien de pénétrer dans ces pièces, au besoin en le faisant asseoir devant la porte lorsqu’on y pénètre, en le réprimandant s’il essaie d’y entrer.

Si son lieu de repos, de jour ou de nuit, vous paraît constituer un observatoire privilégié, amenez-le à se coucher ailleurs en déplaçant éventuellement sa couverture ou son panier, en plaçant un meuble à l’endroit stratégique, ou simplement en limitant la vue lorsque le chien y est couché, par un meuble ou un paravent.

 

  Si le chien mange avant vous, décalez son repas. Idéalement, le chien assiste au repas de ses maîtres, sans obtenir de nourriture ; il est servi à la fin du repas, laissé seul pour manger, et sa gamelle est retirée après un délai fixe (il a besoin de repères). Pensez-y lors des repas du bébé, faites-le toujours passer avant le chien, cela sera clairement perçu par le chien, et validera l’ordre que vous souhaitez établir.

  

  Ne laissez plus le chien décider des activités communes. Il ne s’agit pas de réduire les instants partagés avec lui, vous pouvez même les augmenter si vous le souhaitez, mais de maîtriser leur initiative et leur arrêt. Refusez les demandes de contact, de sorties ou de jeu. N’ignorez pas le chien, cela serait incompréhensible, mais réagissez comme si vous aviez autre chose à faire (vous occuper d’un bébé par exemple!), avec douceur et fermeté. En revanche, sollicitez-le, au besoin en anticipant les moments habituels de contact ou d’activité. Pensez que vos nouvelles activités de parents vous imposeront de choisir les moments consacrés au chien, cela ne signifie nullement que vous le repousserez, mais vous aurez besoin de gérer votre temps en fonction de vos occupations. Vous serez moins disponibles, instaurez des routines que vous pourrez respecter par la suite.

  

  En résumé, il s’agit d’aider le chien à se situer dans votre groupe, en le rendant pleinement dépendant de vos décisions. Nous avons souligné l’importance des rituels comme repères d’appartenance au groupe, ils ont un rôle anxiolytique, sont garants de l’unité du groupe social. Elaborez une stratégie commune pour lui en apprendre de nouveaux, tentez de raisonner en prenant un point de vue canin, ce qui demande une attention soutenue aux réactions du chien face à vos nouveaux comportements.

 

  1. Comment placer l’enfant dans une position supérieure au chien ?

  Prenons garde tout d’abord à la dérive anthropomorphique (projection de nos pensées sur l’animal) : toute interprétation impliquant des analyses, des constructions abstraites, des situations ou des faits dissociés dans le temps, est sans doute inaccessible à son esprit, ou du moins ne peut-il l’élaborer de la même manière que nous. Cela oblige à écarter toute idée de jalousie : le chien vit dans un univers structuré, les règles hiérarchiques en sont la base, et s’il conteste une priorité il n’est pas «jaloux», mais demande le respect de l’ordre établi tel qu’il le perçoit.

  

  Il s’agit donc de définir clairement les places respectives du chien et de l’enfant, sans idée de justice ou d’infidélité : ces notions sont trop abstraites, et le chien vit dans le présent. Lorsque le présent impliquera un nouveau partenaire, la place relative de chacun conditionnera ses comportements.

  

  Pour que le chien puisse accepter de céder la place à plus élevé que lui, ses zones de refuge (panier, couverture…) devront être respectées de tous, adultes et enfants. N’imaginez donc pas lui imposer la présence de votre enfant lorsqu’il est couché dans son panier parce qu’il est calme ; cette intrusion le mettrait mal à l’aise.

  

  S’il paraît nerveux à l’approche de l’enfant, évitez de lui parler doucement ou de le caresser, il pourrait prendre cela comme une validation de son comportement ; rester aussi neutre que possible permettra au chien d’analyser la situation, et d’en tirer ses propres conclusions. S’il désire alors se retirer, laissez-le faire.

  

  N’hésitez pas à appeler le chien pour un câlin lorsque vous portez votre enfant, ce dernier sera alors élevé à votre position hiérarchique, il en sera renforcé. Procédez de même pour donner des ordres au chien. Cette utilisation des placements individuels dans l’espace est très utilisée par les chiens, qui forment ainsi des coalitions indiquant clairement de quel côté chacun se situe.

  

  De même en cas de réprimande de l’enfant, que ses actes soient ou non en rapport avec le chien, partez du principe que «le chien a toujours tort». Faites quitter la pièce au chien, fermement, avant de vous expliquer avec l’enfant. Bien sûr ce n’est pas «juste», mais vous éviterez ainsi que le chien soit tenté de jouer un rôle éducateur dans une situation similaire en votre absence.

  

  Enfin, et c’est au moins aussi important, associez votre enfant à toutes les activités que le chien apprécie ; évitez même de vous y livrer en l’absence de l’enfant. De cette façon, votre chien associera l’enfant à des contextes positifs, ce qui facilitera l’intégration du nouvel arrivant, et conduira votre chien à manifester du plaisir à sa présence.

  

  Notons au passage que dans le cas de l’enfant arrivant dans la famille alors que d’autres enfants et le chien sont présents, toutes ces mesures sont utiles, le chien prendra ainsi rapidement une place confortablement dépendante.

 

  1. Quels sont les signes imposant de consulter le vétérinaire ?

  Ne vous laissez pas influencer par votre entourage, rassurant ou inquiétant, et n’hésitez pas à interroger votre vétérinaire sur tout sujet qui pourrait vous préoccuper.

  

  Nous l’avons dit, dès le début de la grossesse les modifications comportementales du chien sont significatives, elles vont éclairer la perception sociale du chien et seront intéressantes à analyser. Il sera utile de repérer les comportements de menace, d’irritation, de peur, de demande d’espacement, les réactions d’évitement, de connaître les signes d’anxiété : nervosité, vigilance accrue, activité substitutive (boulimie, léchage répétitif…). Les comportements de garde (vigilance permanente, surveillance rapprochée des visiteurs, hostilité vis à vis de tout ce qui est extérieur…) seront évalués selon les contextes. Eventuellement, un contrôle de l’intégrité sensorielle (vue, ouïe) sera effectué. Rappelons à ce sujet que la présence de poils devant les yeux peut empêcher le chien d’évaluer correctement l’espace et les mouvements des partenaires. Il sera également important de clarifier les notions de morsure inhibée, de postures d’apaisement et de soumission, de socialisation interspécifique et de généralisation de cette socialisation (identification des enfants de tous âges comme appartenant à une espèce connue et non crainte), votre vétérinaire pourra préciser ces notions, et contrôler que votre chien possède un registre comportemental compatible avec la vie en société avec des enfants.

  

  Toute suspicion de comportement pathologique devra conduire à une évaluation comportementale par un vétérinaire, éventuellement par un spécialiste en cas de doute du vétérinaire traitant. Par exemple, nécessiteront un examen approfondi tous les comportements agressifs (menaces ou morsures), les réactions de peur, certains comportements de prédation, les variations de l’humeur. Il existe des pathologies comportementales qui interdisent la cohabitation du chien avec des enfants. 

  

  Dans tous les cas, la simple évaluation sanitaire s’impose : vaccination, vermifugation, hygiène buccale, hygiène cutanée, maladies transmissibles… Plus précisément toutes les affections douloureuses seront rapidement traitées, elles modifient toujours la sensibilité et la tolérance du chien aux contacts.

   

  1. Quelques idées reçues.  

  Il ne faut rien changer ! Il faut changer les choses bien avant ! Il faut écarter le chien !

Préparer calmement le contexte familial, réfléchir et organiser à l’avance les modalités futures de l’existence du chien, une bonne stratégie personnalisée vaut mieux que toutes les croyances, aussi ancestrales soient-elles. Mettre le chien à l’écart supposerait d’être certain qu’il y reste à tous moments, c’est rarement possible, et rarement souhaité!

 

  Il faut présenter l’enfant au chien ! Il faut présenter le chien à l’enfant ! Il faut expliquer au chien !

Le chien sait depuis longtemps que l’enfant va arriver, respectez ses modalités de reconnaissance, en particulier le léchage et l’odorat, ainsi le chien identifie le nouvel arrivant comme appartenant au groupe. Ne provoquez pas des contacts forcés, ne les évitez pas non plus, votre chien perçoit vos émotions mais ne les comprend pas toujours bien, évitez donc de construire des contextes difficiles, mêlez l’enfant aux activités quotidiennes.

  

  Il faut surveiller le chien ! Il faut les laisser se débrouiller seuls !

Ne laissez jamais un très jeune enfant seul avec un chien, quelle que soit la confiance que vous avez en lui. Rien ne pourra garantir les réactions, et les remords seraient intolérables en cas d’accident, même si le chien «ne lui voulait pas de mal».

 

  Les chiennes sont plus douces ! Certaines races sont plus adaptées aux enfants !

Non, et non. Seuls le contexte et la hiérarchie du groupe influent sur le comportement du chien. Aucun chien ne justifie une confiance aveugle. Le risque zéro n’existe pas.

 

  L’enfant doit pouvoir s’approcher de la gamelle du chien !

Si le chien mange seul et sur un temps limité, cela ne peut arriver… Mais même le dernier individu d’un groupe social canin peut défendre sa nourriture, ce n’est donc pas un bon critère de position hiérarchique. 

 

Conclusion.

  Répétons-le : jamais de confiance absolue ; soyez attentifs et vigilants.

Un bon respect de l’animal dans sa perception est une garantie de bien-être pour lui, cela passe par la connaissance de la communication et de l’organisation sociale propre à l’espèce. C’est sur ces bases que l’on peut définir des objectifs clairs, et ainsi préparer dans la sérénité la future organisation du groupe élargi.

Cette étude s’est limitée à l’arrivée d’un nouveau-né, les étapes de l’enfance et de l’adolescence pourront être abordées avec le même état d’esprit et des mesures identiques si elles n’avait pas déjà été prises…



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